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Collectif JMJ Le futur radieux tant recherché par les jeunes camerounais, c’est demain

VRJMUSIC est allé à la rencontre du Collectif JMJ quelques jours après la sortie officielle de leur vidéogramme The Future is Bright. Explications sur l’origine du duo Lekyd & Dog T Pen T.

Vrjmusic- Si on vous demandait de vous présenter ?

C’est un collectif de deux artistes Dog T Pen T et Lekyd. Pour moi Dog T Pen T, j’ai commencé dans la musique à Bertoua en 2002. J’ai mis sur pied un projet de maxi single mais malheureusement, il n’a pas bien marché. Aujourd’hui, nous sommes sur un projet de collectif avec Lekyd.
Moi c’est Lekyd, je me définis comme un artiste pop musique. Je surfe aussi sur les slows, RnB. Je suis la musique depuis 1998. J’ai commencé par le Rap et je me suis reconverti au champ.

Collectif JMJ- Qu’est-ce qui est à l’origine du collectif JMJ que vous représentez aujourd’hui ?

Le prétexte fort est le décès accidentel de notre marraine dont nous portons les initiales JMJ. Au départ on voulait chacun à sa manière lui dédier un titre dans nos albums solo, mais, nous n’avons pas trouvé cela approprié pour la pérennité de l’œuvre de cette brave dame, paix à son âme. Nous sommes ses enfants et nous devons le matérialiser par quelque chose de plus fort qu’un titre, d’où le collectif JMJ qui fera honneur à son entourage familiale et ceux impliqués dans le show biz. C’est une seconde vie que nous offrons à JMJ.

Le contenu de l’album que vous présentez au public, c’est quoi en réalité ?

C’est un album de 15 titres. The Future is bright est une variété des rythmes camerounais et d’ailleurs. Notre ambition est de donner davantage d’espoir aux jeunes. Le meilleur est à venir. Notre jeunesse doit rester positive dans le travail. La vidéo est déjà disponible depuis le 31 juillet sur internet et vrjmusic a aussi eu la primeur lors de cette sortie. Le reste suivra dans les prochains jours pour une présentation et une communion directe avec notre public.

Dog T Pen T, tu dis que c’est depuis 2002 que tu es dans la musique. Ce qui veut aussi dire une décennie de galère. Parles-nous un peu de ce parcours…

Ce n’est pas bien de parler de soi-même. Mais moi je retrace ce parcours dans mon rap. C’est un parcours de combattant. Mais j’ai aussi en la chance d’être entouré de bonne personne. Ce qui m’a évité des égarements. Aujourd’hui je compte m’affirmer davantage tant par des albums individuels qu’à travers le collectif JMJ.

Lekyd je m’attendais à des jeunes qui parlent anglais. Mais étant francophone pourquoi chanter en anglais ?

JMJ a voulu rester dans la tendance internationale tout en restant au Cameroun. Et la base c’est d’abord l’anglais. Si quelqu’un aspire à faire du Makossa, le rythme le plus relevé de la culture Douala, il faut d’abord bien parler Douala. Il faut éviter de parler d’un afro hip hop. Il faut se mettre au niveau des standards internationaux tout en intégrant les spécificités de notre pays.

Parlant des vidéogrammes, pourquoi avoir choisi la ville de Douala. D’autres trouvent cette ville mal construite, désagréable, mais on a l’impression que c’est tout le contraire dans votre vidéogramme…

Nous en sommes à notre 5ème vidéogramme, chacun a deux vidéos individuelles. Il fallait donc quitter Yaoundé pour une autre ville. Et c’est la ville de Douala qui était notre choix. Nous pensons que la ville de Douala a son côté soft à côté de cette laideur que certains semblent percevoir. Il y a aussi à Douala une beauté nous avons mis en lumière dans notre clip. Nous serons certainement à Bafoussam dans notre prochain clip ou encore dans une autre ville du pays. Sous un autre angle, nous avons voulu détruire la division qui persiste entre artiste de Yaoundé et Douala. Il faut qu’on reste uni et cela doit aussi être visible dans nos vidéos.

Vous n’êtes peut-être pas bien placé pour parler de ce nouveau géni, Mr Adrénaline où est-ce que vous êtes allés dénicher ce monsieur ?

C’est un jeune camerounais plein de talent. Il réside à Buéa. Il est comme d’autres jeunes camerounais qui font de bonne chose et qui révolutionnent nos clips. Lekyd - Mr Adrénaline est un professionnel. Il nous a livré notre travail alors qu’il réside hors de Yaoundé. Il a respecté tous les rendez-vous. Il reste très discret mais il très efficace dans le domaine.

Revenons un peu pour sortir au Collectif JMJ. On a vu les 2KITU volé en éclat au lendemain d’une tournée internationale. Est-ce que ce risque ne transparait pas dans votre quotidien. Vous rassurez les fans de rester soudés dans les moments de gloire et de galère ?

JMJ c’est le label. Lekyd et moi avons des carrières individuelles et nous laissons le futu nous dire vers quel horizon nous allons surfer. Lekyd- S’agissant du collectif JMJ, nous allons rester unis à chaque fois que le Label nous interpellera ou bien lorsque nous le trouverons opportun. C’est peut-être notre spécificité comme l’a relevé Dog T Pen T, chacun a une carrière solo à développer. Donc la gloire comme la galère peuvent se vivre en individuel ou dans le cadre du collectif. L’essentiel c’est que nous pensons que ce futur radieux tant recherché par les jeunes Camerounais peut être demain. C’est pourquoi, nous nous engageons à travailler dure chaque jour. Pour le reste notre devise reste Let The Futur Talk.

Propos recueillis par Pierre Le Grand

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